Vanuatu et Nouvelle-Calédonie

Après une nuit passée à l hôtel à 300 m de l'aéroport de Blagnac pour être sûr de ne pas rater notre navette vers Roissy,  nous avons bien effectué la traversée vers Nouméa. Un mot quand même sur la partie la plus éprouvante du trajet, le Roissy-Osaka avec 13 heures de vol dans le Boeing 777 : j'ai rarement vu un avion aussi inconfortable. Au bout de 2 heures de vol, j'avais déjà mal aux fesses. C'est sans doute pour ça que Air France propose un jour avant le depart de surclasser les billets moyennant finances bien entendu ! Par comparaison le vol sur Aircalin dans un Airbus entre Osaka et Nouméa est moins long et l'avion plus confortable  (2 rangées de sièges en moins ). Il faut aussi mentionner dans les péripéties de voyage le transfert entre les deux aérogares à Roissy où par manque de bus, nous avons failli mourir étouffé par  la cohue provoquée par l'afflux de voyageurs. Roissy mérite bien son titre de pire aéroport du monde après Beauvais!

Dernière péripétie :à l'aéroport de Tontouta, une pochette était sensée nous attendre préparée par l'agence de voyage. Et bien nous étions inconnus au bataillon mais on nous a quand même pris dans la navette et tout s'est arrangé ce matin.

La nuit à été courte et fraîche  (pour Josiane) mais réparatrice. 

Une petite vue depuis la maison de Nicole au dessus de la baie des Citrons

Nous voilà de retour à Plaisance du Touch où nous nous remettons doucement du décalage horaire.

Le voyage a été particulièrement éprouvant entre Osaka et Roissy puisque en plus des trois heures d'attente à l'aeroport, l'avion d'Air France est arrivé une heure en retard. Nous avons ensuite embarqué mais nous avons poireauté trois heures dans l'avion par la suite d'un problème technique avant que l'avion  décolle pour un voyage de 13 heures!

Sans vouloir jouer au Caliméro, j'ai été particulièrement maltraité par Air France. Servi le dernier pour le repas, l'hôtesse n'avait plus de plateau sur son chariot, plus de champagne non plus pour l'apéritif. Je choisis l'option poulet pour le plat principal et on m'amène du boeuf! Rebelote sur le vol Roissy-Blagnac. Je choisis l'option biscuit sucré et le steward me donne des bretzels salés!

Je vais complèter l'article sur le volcan avec deux videos tournées sur place et qu'il n'était impossible d'uploader depuis Tanna, cela restituera l'ambiance au bord du cratère.

Et rajouter quelques photos ici ou là sur les articles.

Merci pour votre attention.

Pour notre dernier "vrai " jour de vacances, nous sommes allés pique niquer à la plage de Carcassonne (ville de Ploum ), depuis laquelle on voit bien le mont Dore. 

L'après-midi, visite du centre culturel Jean-Marie Tjibaou. Je n'ai pas fait de photos des oeuvres exposées  à l'intérieur, pour cause d'interdiction. Les photos proviennent du sentier kanak à l'extérieur. 

Une petite dernière pour Bernardo et Martine 😈

Aujourd'hui le ciel est quasiment tout bleu mais le vent souffle fort.

Nous nous levons de bonne heure pour nous rendre au marché de Ducos  puis à celui de Rivière Salée .

Comme j'ai déjà présenté des images de légumes, je propose des images de fleurs. Les litchis commencent à apparaître sur les marchés, ils sont délicieux. 

L'après-midi, nous sommes allés à l'îlet Canard. Il se situe à 800m du bord de la plage de l'anse Vata et un système de navette payante y conduit. Nous avons parcouru le sentier sous marin  avec masque et tuba  (même Josiane ).

Belle exposition de sculptures d'artistes locaux.

Aujourd'hui le soleil est revenu avec du vent. 

Nous sommes allés le matin au marché de Nouméa. 

Cela rappellera de bons souvenirs aux amis qui ont séjourné ici. Profusion de légumes et de fruits.

Du côté du marché aux poissons, les prix sont très abordables par rapport à la France et la fraîcheur est de mise.

L'après-midi, baignade à la baie des Citrons. Ce qui remarquable à Nouméa, c'est que vous avez la plage dans la ville. 

On a pris le thé au Méridien pour admirer les prouesses des  kite-surfeurs.

Aujourd'hui, il est vraiment tombé des cordes à Ouvea. Nous nous sommes quand même rendu aux monuments en hommage aux cannaques  tués en 1988 pendant la prise d'otages de la grotte d'Ouvea. Il est ornée de très belle sculptures taillées dans des troncs d'arbre. Malheureusement j'avais laissé l'appareil photo à l'hôtel. Pour compenser, je vous mets des exemples pris à l'hôtel et à l'aéroport. Ce soir, nous sommes à Nouméa chez Nicole. 

Nous partons du sud d'Ouvea, comme d'habitude depuis une plage immense, en direction d'une île (Gee) dans le chapelet d'îles nommées Pleiades du sud. Ouvea est en fait un ancien atoll coralien qui a été surélevé et les îles des Pleiades, au nord comme au sud, en sont les vestiges. Il a beaucoup plu la nuit dernière et aujourd'hui le ciel est couvert sans pluie ; cela nuit un peu à la luminosité et aux couleurs, mais cela nous arrange à la limite, pour reposer nos peaux saturées de soleil. Nous sommes accompagnés sur le bateau par 2 vacanciers métropolitains et par un jeune couple de plongeurs vivant à Nouméa  (à l'attention de Pierre : apparemment, il y a du travail à Nouméa pour des jeunes ).

Le débarquement sur l'île est un peu mouvementé du fait du ressac et du vent important. 

Sur l'île, un petit carbet à été aménagé en bois et feuilles de cocotiers. Nous partons à tois en palme, masque et tuba vers le tombant où nous voyons entre autres 3 requins. Josiane part en exploration avec les deux autres par un petit sentier qui mène à l'autre bout de l'île. 

Puis c'est l'heure de l'apéritif  (pulpe de noix de coco grillée au feu de bois et bière locale Number One ).

Au repas, salade de papayes et loche bleue grillée. Le poisson est si gros que nous n'en mangerons que la moitié à 6. 

 Après le repas, nous embarquons en direction d' une autre île aux abords de laquelle on peut voir de nombreux requins. Effectivement, ils sont bien là. 

A Hienghene, il y a une poule, ici, c'est un chameau. 

Accompagnés de notre guide local Antoine  (comme saint Antoine de Padoue ), nous remontons une immense plage au nord de l'île en direction de la passe aux requins. 

Contrairement aux autres jours, le temps est plutôt nuageux, ça tombe bien car la marche dans le sable mou est exigeante. En chemin, nous avons droit à différentes explications du guide sur les plantes locales  (par exemple le faux tabac qui soigne la gratte ). Ici, les effets du réchauffement climatique sont bien visibles : les repères des grandes marées de 2000 sont en pleine mer et les arbres sont maintenant déracinés par le ressac. 

Antoine nous fait des démonstrations de pêche à l'épervier et parvient à attraper 3 barbues. 

Après 3/4 d'heure de marche, nous atteignons la passe aux requins pour la traverser à gué. L'eau arrive jusqu'aux épaules  (jusqu'au cou pour Josiane 😉).

Les requins rentrent dans la baie par cette passe pour se reproduire. Ici on dit travailler au lieu de se reproduire,  car c'est un animal sacré qu'il est tabou de chasser. Antoine nous raconte l'anecdote suivante pour prouver cette assertion : un jeune mélanesien qui avait éloigné un requin est devenu subitement aveugle. Nous observons plusieurs requins nageant dans la passe. Toujours selon Antoine, une spécificité de cet endroit est que les requins s'accouplent par trois: deux mâles pour une femelle. 

Nous continuons encore1/2 heures avant d'atteindre le lieu de baignade en face de la première île des Pleiades du nord. 

Antoine a apporté de la salade de papayes,  de la papaye mûre et de la chair de noix de coco ; il fait griller les poissons qu'il a péchés. Cela tombe bien, car tout le monde a un pique nique, sauf nous puisque nous n'avons pas été informés qu'il en fallait un.😠

Après une séance de masque et tuba dans la baie, Antoine nous rassemble pour nous raconter d'autres histoires locales sur la magie et les esprits. Par exemple, un mélanesien qui avait mis le pied dans un endroit tabou s'est retrouvé avec une jambe d'éléphant. Un français qui était rentré dans un endroit tabou sur  l'île de Maré a disparu pendant 5 ans, etc...

La mer est plus basse pour le retour par la passe aux requins. Antoine a été tellement bavard que plusieurs personnes sont en retard. 

Aujourd'hui est une journée de transition puisque pour aller de l'île des Pins à Ouvea, nous avons dû repasser par l'aéroport de Magenta à Nouméa et changer d'avion et donc enregistrer de nouveau nos bagages. Le personnel d'Air Calédonie à Magenta est nettement moins conciliant que sur les petites îles car ce qui passait en poids comme bagage à main à l'île des Pins ne passe subitement plus et nous sommes obligés de faire des transfert vers les valises pour équilibrer. Au passage, admirer mon stoïcisme car j'aurais pu expliquer que Josiane pèse à peu près le tiers d'un mélanesien en état de surcharge pondérale 😉. 

Arrivée à l'aéroport d'Ouvea, les autres touristes s' engouffrent dans la navette du Paradis d' Ouvea, tandis que nous restons en plan car notre navette n'est pas là. Heureusement, le personnel de l'aéroport, très sympathique, téléphone à l'hôtel où on leur repond "on arrive dans 5 minutes ". En tout, on attendra une bonne heure et nous commençons à regretter d'avoir choisi cet hôtel. 

En revanche, l'hôtel est bien conforme à la description, avec des bungalows refaits à neuf, très confortables et pratiques. 

Voici quelques photos de notre nouvel environnement. 

La plage en face del'hôtel est immense, la mer est sans vagues et peu profonde :Josiane s'est baignée pendant 1 heure. 

Pour les 2 jours suivants, nous avons tenté de faire des réservations d'excursions, mais pour le moment, les prestataires ne se jettent pas sur les clients. A suivre...

Aujourd'hui, sortie en bateau aux alentours de l'île des Pins. 

Premier arrêt à l'îlot Nokanhui. C' est une bande de sable perdue en pleine mer, qui est reliée à un minuscule îlot sur lequel pousse une maigre végétation. Nous avons eu la chance d'arriver les premiers et avons ainsi pu jouer les Robinson Crusoe et rallier à pied l'îlot par la bande de sable où les vagues qui arrivent des deux côtés se rejoignent. 

Après baignade et farniente, nous repartons vers l'îlot Brosse tout en cherchant à apercevoir des tortues sur les hauts fonds. Arrivés à l'îlot Brosse, nous avons le temps de nous baigner de nouveau.

Pour le déjeuner, nous avons pris un poisson grillé: du perroquet en papillote, délicieux  (le poisson, pas le volatile 😉).

Nous traversons ensuite l'îlot à pied avec un guide par une étroite sente qui serpente dans la forêt pour rejoindre la mer du  côté opposé où nous pouvons observer, nageant dans une eau peu profonde, des requins à pointe noire. 

Puis, nous regagnons notre point de départ en longeant cette fois la côte, ce qui nous permetd'observer à plusieurs reprises le fameux serpent "tricot rayé", emblème de la Calédonie. 

Pendant que nous randonnions, le conducteur du bateau est parti pêcher au harpon, le poisson pour la sortie du lendemain.